Le handball de… Mathieu Diaz
Quel gardien te fait le plus peur ?
C’est très difficile d’en citer un. En Proligue, je rentrais surtout en défense, et en N3 et je connais pas vraiment les gardiens. Mais j’ai quand même un nom qui me vient un tête, c’est Enzo Pelissier. Il joue à Istres en N2. Il a largement le niveau pour jouer dans une division supérieure. En plus, je sais qu’on sera dans la même poule l’année prochaine…
Qui est ton joueur préféré ?
Kentin Mahé ! Indiscutablement. Il fait le show sur le terrain avec des gestes techniques, des roucoulettes etc… Et en plus il est bon !
J’apprécie beaucoup sa polyvalence aussi. Il a commencé à l’aile, mais pourtant il joue demi-centre. Pour être très clair, moi je le kiffe.
Quel match t’a le plus marqué en tant que joueur ?
Le premier qui me vient en tête, c’est un match en Guadeloupe. Il faut savoir que là-bas on a des playoffs qui se terminent par une finale. La finale se déroule en match aller-retour, et éventuellement avec une belle si chacune des équipes a remporté un match.
Cette année-là, j’étais avec Intrépide Handball Club, on avait perdu, mais j’avais joué contre Yoann. Et, même avec la défaite, c’est un souvenir incroyable. Le gymnase était rempli, il y avait beaucoup de bruit dans la salle, c’était fou ! Les playoffs de handball, c’est vraiment quelque chose là-bas. Alors s’être hissé jusqu’en finale c’était magique.
Et en tant que spectateur / téléspectateur ?
Le second sacre de Montpellier en Ligue Des Champions, contre Nantes. Je me souviens que j’étais au pôle à ce moment-là. On regardait les matchs des pros et c’était vraiment nos repères. Puis, même de manière générale ça rappelle des souvenirs.
Quel est ton premier souvenir dans le hand ?
Là comme ça, j’en ai deux qui me viennent en tête. Mais je vais parler de celui où j’étais à Mayotte. Je me souviens qu’on jouait sur un plateau, le sol était très dur. On n’osait même pas sauter pour ne pas tomber sur le sol. Pour l’anecdote, mon père, lui, avait pris le risque et il s’était cassé le genou en retombant. C’est pour vous dire… Malgré tout, ça reste de bons souvenirs car on était vraiment à fond dans le hand alors que le sport était peu développé.
Qui est l’entraîneur qui t’a le plus marqué ?
Forcément je vais dire Asier. Il m’a fait voir le handball d’une autre façon. Depuis que je l’ai en coach, je prends énormément de plaisir. Il n’est pas que dans le contact, il y a aussi tout un côté tactique derrière. C’est à l’opposé de ce que j’ai appris lors de ma formation en Guadeloupe, mais je m’éclate totalement.
Qui est ton binôme en déplacement ?
Dylan (Lopez). On se connaît depuis 7-8 ans. On était dans le même club en Guadeloupe. Dès les moins de 17 ans il m’expliquait le handball, quelques tactiques, astuces… Je peux même vous dire qu’à cette époque il marquait 15 buts par matchs, et moi que 2 (rires). Bref, tous les deux on se connaît vraiment bien. On a la même culture, forcément c’est plus simple pour s’entendre.
Quel joueur est le plus fou dans l’effectif ?
On a un effectif drôle. On a de belles perles dans l’équipe, on ne s’ennuie jamais. Par exemple, je peux citer Alexis qui a un humour décalé, ou encore Sébastien qui peut péter des câbles à tout moment. C’est un effectif qui vit bien, on est tous des potes.
Mais pour répondre à la question, je dirai que le plus fou c’est Dylan. Je me souviens d’une fois où, à Sélestat, il fait un lob en angle fermé, alors qu’il a peu de temps de jeu. Là je me dis « ouais ce mec est vraiment fou » !
Quel est ton objectif secret dans le handball ?
Honnêtement, je n’en ai pas vraiment, si ce n’est vivre pleinement du handball. Je veux finir de mes études, je suis en L2 de STAPS et, par la suite, réussir à avoir un bon projet avec un club.
Par Antoine Gégat
Photo par Axel Oppedisano