Dylan Lopez est au Cavi depuis 3 ans. Ce jeune joueur de 21 ans double avec la Proligue et la N3. Interview d’un jeune qui ne fait que monter.
Où as-tu fait ta formation dans le handball ?
J’ai commencé à jouer au handball à 12 ans, en Guadeloupe, dans ma ville.
12 ans ? Tu es rentré tard dans ce sport !
Oui car ma ville était une commune de foot. Tout comme une partie de ma famille qui aime ce sport. Par exemple, j’avais mon grand-père et mon papa qui en faisaient. Naturellement j’ai donc essayé ce sport. Sauf qu’à 10-11 ans je me lassais du foot… J’ai donc testé le handball et j’ai très vite accroché.
Ayant commencé le hand en Guadeloupe, comment tu es arrivé en métropole ?
Chaque année il y a le « Hand Corsaire » qui est organisé sur mon île. C’est un événement qui est organisé par l’actuel sélectionneur des Bleus : Didier Dinart. C’est un rassemblement qui fait affronter les joueurs de la Guadeloupe contre des joueurs de la métropole. J’ai pu participer aux deux premières éditions, j’ai donc pu me confronter à des professionnels. On peut dire que cet événement servait également de détection.
C’est d’ailleurs grâce au Hand Corsaire que je suis arrivé au Cavi’. Didier connaît Edu, notre ancien coach. On m’a proposé de venir à l’aventure ici et j’ai directement accepté. Maintenant, je suis ici depuis 3 ans.
Ici, à Nice, tu joues avec la Proligue mais aussi avec la N3. Comment tu vis le fait de doubler ?
Ça ne me pose aucun problème. Quand j’étais en Guadeloupe j’ai été habitué à faire 4 entraînements par jour ! Je m’entraînais avec : les -14, les -17, les Seniors Filles et les Seniors Gars tous les jours pendant 2 ans. Ici je peux donc doubler sans réellement forcer.
Tu aspires à t’imposer en équipe une ?
Forcément et comme n’importe qui. Cette année je sens que j’ai beaucoup plus de confiance en moi. Je me sens mieux à l’entraînement. J’espère que le club va continuer à me faire confiance. Pour l’instant ça se passe bien en tout cas.
Pour parler de toi, quelles sont tes qualités et défauts sur le terrain ?
Alors, pour mes qualités je dirai que je suis explosif, puissant, et que je m’adapte bien au jeu. Mais, je pense que mes qualités sont aussi mes défauts. Parfois elles me desservent. Par exemple, je peux être trop persistant ou trop percutant. Faut trouver le juste milieu.
Comment tu te définis dans la vie de tous les jours ?
Je pense que je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit, de gentil, qui se préoccupe des autres. Ce point-là peut être un défaut car des fois je les fais passer avant moi justement. Mais en général je suis toujours souriant et de bonne humeur.
Quelles sont tes activités hors du terrain ?
Je travaille dans un collège, à l’Ariane, en tant que surveillant, pour combler les fins de mois.
Sinon à côté j’aime sortir et notamment pour manger. C’est une de mes grandes passions (rires).
Je regarde beaucoup de matchs aussi. Des fois trop ! J’avais une période où j’étais trop focalisé sur le hand mais j’ai réussi à décrocher un peu. Avant j’étais à une dizaine de matchs regardés par semaine contre 3 ou 4 actuellement.
Pour finir, je voudrai juste faire passer un message à toute ma famille qui me soutient. Je les remercie car ils me sont d’une grande aide !
Par Antoine Gégat
