Pour son premier match des playoffs, le Cavigal Nice Handball se déplaçait en Alsace pour affronter Sélestat, l’une des équipes du top 6 de ProLigue. Une rencontre serrée qui s’est soldée par un nul 25-25 arraché par nos Aiglons.
Le pire a été évité pour Edu Fernandez et ses hommes ! Dans un Centre Sportif Intercommunal en feu, le Cavigal Nice Handball a répondu présent et a une nouvelle fois prouvé ses capacités sur le terrain. Certes, le match n’était pas facile, la victoire n’est pas là, mais ce nul à l’extérieur ne peut faire que du bien au moral des troupes. Par ailleurs, le public et les joueurs s’attendaient à une partie serrée entre les Sélestadiens et les Niçois. Ils ne s’étaient pas trompés !
Sélestat, patron à la maison
Lorsqu’une équipe reçoit dans son antre, elle doit être prête à relevé tous les défis devant son public. D’autant plus que les enjeux cette fois sont encore plus cruciaux que lors de la saison régulière. Nos Aiglons connaissent la difficulté des déplacements en ProLigue, et cela s’illustre souvent.
Le match démarre plutôt mal pour Axel Oppedisano et ses coéquipiers. Ils encaissent un 3-0 d’entrée de jeu, avant que Fabio Chiuffa ne débloque enfin les compteurs en faveur du Cavi (3-0 ; 4-2). Le match est engagé et les Aiglons sont menés de peu.
Harbaoui, le mur de Sélestat
Alors que les minutes passent, le Cavi court toujours après le score. La tâche devient de plus en plus compliquée avec Mehdi Harbaoui. Le gardien des locaux enchaîne les arrêts. Jérémi Pirani et Fabio Chiuffa sont en échec (5-2 ; 6-5). Nos Niçois ne s’avouent pas vaincus et peuvent compter sur la présence d’Alexis Bon qui leur permet de prendre les commandes du match pour la première fois (6-7 ; 7-8).
Le Cavigal mène en terre alsacienne, et cela ne plaît guère aux Sélestadiens. Les hommes de Christophe Viennet répondent par l’intermédiaire de Simon Jaeger et Thibaud Valentin (10-9 ; 12-10). Dans les cinq dernières minutes, l’équipe niçoise encaisse et subit plus le jeu des Alsaciens. Juan Castro Alvarez voit sa frappe contrée par la défense et Gretar Ari Gudjonnson s’incline sur la plupart des tentatives adverses.
Un mental d’acier
Menés 13-11 à la mi-temps, tout reste à faire pour nos Niçois. Mais dans cette partie mal lancée, la situation empire pour les visiteurs avec la disqualification d’Axel Oppedisano. Notre pivot reçoit un carton rouge pour une grosse faute, tout seul en défense. Privés de leur capitaine emblématique et de leur partenaire italien, Giacomo Savini, sorti sur blessure, les Aiglons vont devoir se remettre de ce coup du sort et repartir de l’avant sans plus tarder.
C’est ce qu’il parviennent à faire grâce à Romain Quatrevaux, entré en jeu à la place de Gretar Ari Gudjonnson. Sur l’un de ses premiers ballon, notre jeune portier français s’interpose sur un pénalty de Thibaud Valentin. Un premier geste victorieux qui pourrait être le début d’un déclic chez les Niçois.
Après cinq longues minutes sans le moindre nouveau but, Tanguy Thomas en rajoute une couche pour son équipe, Ivan Popovic lui répond (16-14 ; 18-16 ; 20-19). Le Cavi ne cède pas et n’aggrave pas son retard au tableau d’affichage. Sans Axel Oppedisano dans les rangs, c’est au géant danois, Anton Laursen, à qui revient la tâche de marquer (23-22 ; 24-24).
Jusqu’à la dernière goutte de sueur
Fabio Chiuffa, après avoir manqué plusieurs occasions clés, remet son équipe sur de bons rails (25-25). A moins de trois minutes du coup de sifflet final, tous les Niçois se regroupent en défense, prêts à donner tout ce qui leur reste pour éviter la défaite. Gretar Gudjonnson, revenu sur le terrain, s’impose face à Toke Schröder.
Alors qu’il ne reste qu’une poignée de secondes à jouer, le Cavigal, assuré de ne pas perdre ce match irrespirable, tente un dernier coup de poker. Avant que la sirène ne retentisse, Pablo Marrochi tire depuis la moitié de terrain mais le ballon est capté par l’autre gardien sélestadien, Hugo Kriszt.
Nos Aiglons auront donc souffert du début à la fin dans cette rencontre à suspense. Néanmoins, ce nul 25-25 face à une grosse équipe de Sélestat redonne de l’espoir pour le Cavigal avant de retrouver ce même groupe sélestadien à la salle Pasteur, ce samedi.
Cette rencontre s’annonce encore plus palpitante ! Rendez-vous le 28 mai, à 18h, pour rêver encore plus grand !
Allez Cavi !
Jérôme Vinette