Mathieu Diaz le confiait avant de se déplacer sur le terrain du SCO d’Angers « Il faudra confirmer à Angers la prestation réalisée face à Saran ». Mais rien ne semblait évident. Nice restait certes sur une très belle série d’invincibilité depuis le 27 novembre dernier et Angers promu cette saison en Proligue figurait comme dernier du championnat. Mais le jeune guadeloupéen se méfiait particulièrement de cette formation du SCO au jeu rapide et aux défenses solides.
Mathieu Diaz avait bien raison, dès les premiers instants de la partie puisque ce sont les angevins qui ont pris le match entre leurs mains (3-1) mais Nice se réveille grâce à des buts de Pirani, Rooba et ce même Diaz, sans oublier un Grétar dans les buts qui commence son festival du soir (3-5, 11è).
Le Cavigal va alors s’adjuger le rôle de meneur dans ce match et tient bien le rythme de la rencontre. Mais Angers pousse tout au long de cette première période et égalise à 8 buts partout par Grbavac (20è). Les azuréens remettent alors un coup d’accélérateur pour enfoncer au maximum leurs adversaires juste avant la pause. Les partenaires d’Axel Oppedisano creusent fortement l’écart et sont devant à la pause 9-13 après un but de… Grétar !
Au retour des vestiaires, Angers revient motivé plus que jamais et les niçois ne parviennent pas pendant près de 5 minutes à trouver la marque. Après de nombreuses pertes de balles et des échecs aux tirs, Angers revient à une petite longueur de Nice (12-13, 35è). Heureusement que le Cavi peut compter sur son gardien islandais qui multiplie dans ces 5 minutes les parades, notamment sur des shoots angevins à 6 mètres ou des face-à-face sur des montées de balles.
Malgré plusieurs opportunités pour les Scoîstes de revenir au score, Nice va mettre les bouchées doubles sur le terrain et s’envoler définitivement au score. Angers ne reviendra pas à la hauteur du Cavigal qui s’impose logiquement 25-29. Une belle victoire qui continuera de donner de la confiance aux hommes d’Asier Antonio en vue de la réception de Pontault-Combault vendredi prochain à Pasteur.
Mickaël Nassieu
