Le handball de … Sébastien Rossi
Qui est le gardien qui te fait le plus peur ?
En Proligue, je dirais que c’est Denis Serdarevic, le gardien de Limoges. On s’est côtoyé à Caen, où on a joué ensemble. Il me connaît par cœur et c’est toujours plus compliqué d’aller mettre des buts à un gardien dans ces conditions..
Sinon, dans les grands gardiens en général, il y a bien sûr Thierry Omeyer. Mais j’ai aussi envie de citer De Vargas, de Barcelone. Il n’est pas bien grand pour un gardien mais il est très explosif et il lit bien le jeu.
Qui est ton joueur préféré ?
Bertrand Gilles. Quand j’ai commencé le hand, c’est lui qui me faisait rêver. Autant en attaque qu’en défense d’ailleurs. Le pire, c’est qu’aujourd’hui encore il me fait rêver lorsque je regarde des vieux matchs.
Quelle est la salle où tu préfères aller jouer ?
J’ai quand même envie de citer Pasteur, notre salle actuelle avec le Cavigal. Il y a autant d’ambiance à que dans des grandes salles. D’autant plus que cette saison le public était vraiment au rendez-vous.
Autrement, il y a une salle dans laquelle j’aimerais jouer, c’est l’Aréna d’Aix. J’étais là le jour où ils ont posé la première pierre, mais malheureusement je n’y ai jamais joué.
Quel est le match le plus marquant que tu as joué ?
Généralement, on retient plus facilement les victoires. Paradoxalement cette saison, c’est la défaite lors du match aller à Limoges qui m’a vraiment marqué. Ils étaient ultra-favoris et on les a accroché tout le long de la rencontre, on a juste cédé dans les dernières minutes.
Plus généralement, dans ma carrière, je retiens des matchs symboliques. Comme mon premier en équipe 1 à Aix, ou encore celui où j’ai marqué mon premier but. Je peux aussi parler de mes rentrées en jeu contre Chambéry et Paris. Même si j’ai peu joué, c’est agréable de se dire que je suis rentré quelques minutes.
Et en tant que spectateur / téléspectateur ?
C’est très difficile d’en sortir qu’un. D’ailleurs ce n’est pas un match qui me vient en tête mais plutôt plusieurs, avec le Final Four de la Ligue des Champions 2018. Il y avait 3 équipes françaises (Nantes, Paris et Montpellier) et j’ai regardé les 4 matches. Les trois formations étaient monstrueuses.
Quel est ton premier souvenir dans le hand ?
Au départ, je faisais du foot, j’étais nul. J’ai donc décidé de jouer avec les mains. Et finalement je suis arrivé dans le handball par hasard, je ne sais même pas pourquoi ni comment. Je sais juste que je ne voulais pas faire de volley car mes parents en faisant. Au final, avec le recul, tout ce que je peux dire c’est que ça a été un choix gagnant.
Qui est l’entraîneur qui t’as le plus marqué ?
Jérôme Fernandez, sans hésitation. Lors de mes dernières de centre à Aix. Des fois, je montais en une et il était pédagogue avec les jeunes. Je me souviens qu’il nous racontait des histoires, des anecdotes, etc… Le fait que ce soit un monument du handball on buvait ses paroles.
Ton objectif secret ?
J’en ai pas vraiment. Je vais pas dire les bleus ou autres car je n’ai jamais eu la prétention d’y aller. Je veux juste continuer à prendre du plaisir dans ce sport.
Pour terminer, comment tu vois ta vie après le hand ?
C’est dur à dire, d’autant plus que je suis jeune. Pour l’instant, je ne me projette pas dans l’après. Je suis dans l’euphorie du moment. J’ai bien une deuxième activité à côté du sport, mais ce n’est pas ma priorité. Pour l’instant, je suis focus sur le handball.
Par Antoine Gégat
Photo par Clément Rougier