9 victoires, 1 nul, pour 9 défaites. Après 19 journées, voilà le bilan du Cavigal Nice Handball. Forcément, certains matchs marquent plus que d’autres. Sur les 9 succès, les joueurs vous en proposent 3 qui ont, plus ou moins, marqué la saison actuelle.
1 – Pontault-Combault lance la saison
La première victoire importante est celle à Pontault-Combault. Les 3 premières journées se sont soldées avec aucune victoire à la clé (défaite face à Cesson et Massy, nul à Besançon). Les dispositions ne sont pas les meilleurs pour se déplacer à Pontault. D’autant plus que le club francilien descend de Lidl Starligue. Sur le papier, le Cavigal est donc loin de partir favori. Pour autant, après un grand match, les Niçois s’imposent d’une courte tête (22 à 20). A la surprise générale, ou presque. Les rouges et noirs étaient eux pleinement conscients d’avoir un coup à jouer. « Avant la rencontre, on a eu de grosses réunions entre les joueurs et le staff. On se devait de mettre les choses au clair puisque les trois premiers matches n’ont pas été bénéfiques. Avec le recul, on peut voir que ça a été payant » juge Alexis Bon. Pour l’arrière droit, cette victoire a même été « un élément déclencheur de la bonne saison actuelle ».
2 – Le leader chute à Pasteur
2020 débute sur les chapeaux de roue pour les joueurs d’Asier Antonio, surtout à domicile. Dès la reprise, Cherbourg, alors deuxième du championnat, prend un +10 dans la salle des Niçois (34-24). Deux semaines plus tard, c’est au tour du leader limougeaud de se présenter à Pasteur. La partie est assez serrée entre les deux formations. A cinq minutes du terme, une seule unité sépare Limoges de Nice. « Notre objectif est d’être au contact dans le money-time, surtout contre les grosses écuries » livre Clément Gaudin. Le but : mettre la pression jusqu’à la fin du match. Ce coup-ci, le plan a été exécuté à merveille puisque Gaudin et les siens se sont imposés 29 à 26. Une victoire qui marque au fer rouge la belle saison du Cavi. « On a joué notre handball, ce qu’on savait faire, et visiblement sur ce match-là on l’a bien fait. On avait aussi en tête le match aller où on menait à 5 minutes du terme, et où on a perdu au final… Ce qui est sûr, c’est que c’est une belle victoire puisque Limoges est une très belle équipe avec des joueurs de niveau Lidl Starligue » juge le gardien. Ce qui est sûr, c’est que Pasteur tremble encore, puisque ce soir-là l’ambiance était grandiose.
3 – La bête noire de Sélestat
Deux rencontres, deux victoires. Lors du match aller, les coéquipiers de Jordi Deumal se sont imposés d’un but, au finish, 34-35. « C’était une victoire à l’orgueil. À la 12e minute, Juanito (Joan Boada) s’est blessé. Il est sorti sur protocole commotion et on a tout donné pour notre coéquipier. C’est vraiment une victoire mémorable d’autant plus qu’on venait de subir trois défaites consécutives (contre Limoges, Nancy et Strasbourg). Ce succès nous a relancé » se souvient Axel Oppedisano.
Avec cette déconvenue, à domicile, nul doute que les Alsaciens allaient venir avec des ambitions en terre niçoise : « J’ai échangé avec Nicolas Minne, un ancien coéquipier de chez nous, avant la rencontre. Il m’avait dit qu’ils étaient venus déterminés, confiants et pour en découdre » poursuit le pivot. Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu pour les joueurs du Bas-Rhin. Une nouvelle fois, c’est Nice qui sort vainqueur de ce duel, et cette fois plus largement (29-21). « On a plutôt maîtrisé le match. Ce n’était pas un match serré, c’est pour ça que j’estime que la victoire était méritée. On avait également la défaite face à Pontault-Combault dans les têtes, qui a eu lieu 5 jours plus tôt (28-29). On voulait rebondir » analyse Jordi Deumal, le capitaine du club. Une dernière victoire qui est intervenue avant une suspension du championnat à la suite du Coronavirus…
Par Antoine Gégat
Photo par Samuel Yonnet